Nous passons tous par des cycles récutents. Des cycles durant lesquels on se satisfait de sa situation et d'autres durant lesquels on rêve de changeements.
Je suis en plein dans la seconde version. J'ai envie de changement professionnel en particulier. Assez d'être en horaires imposés, avec des heures de transport en commun et des travaux qui ne m'épanouissent pas, sans parler du fait que je ne suis plus vraiment apte physiquement.
Du coup, j'ai dix projets par jour qui me viennent à l'esprit sans que je n'adhère à auacun. Je cherche une idée de travail que je puisse faire à domicile, en horaires plus ou moin slibres. Celui que j'ai le plus en tête nécessite un gros achat immobilier. C'est tout de même un frein conséquent. Mais ce n'est pas bloquant.
J'étudie le marché de l'immobilier dans le secteur géographique qui m'intéresse mais pour le moment, rien qui soit à portée de bourse. D'autant plus que l'activité à lequlle je pense demande de répondre à des normes d'hygiène qui imposent une adaptation des locaux...
Nous avons tous mal au dos ou un torticolis une fois de temps en temps. Du repos, un antalgique, un ostéopathe pour les cas les plus sévères et ce n'est plus qu'un souvenir.
Enfin ça... C’est pour les autres. C’était avant. Avant le lumbago chronique. Je vis avec la douleur depuis plus de 4 ans désormais. Au quotidien. De jour comme de nuit. Intensité variable mais douleur permanente.
Lors de la 1ère crise, j'ai eu de la morphine, des opiacés, des anti-inflammatoires, suivi de séances d'osthéo, de chiro, un matelas neuf... Rien ne m’a soulagé.
L’intensité ne faisant qu’augmenter avec le temps, j’ai dû arrêter mon activité sportive qui sollicitait trop mes lombaires.
Le scanner montre une inflammation d'un disque intervertébrale au niveau lombo-sacré.
Chaque geste est mesuré pour limiter l'utilisation des muscles de la zone concernée. Impossible de tenir ma maison, de faire de sport. La douleur me réveille la nuit lorsque je change de position. Ce matin, j'ai eu du mal à descendre du tram tellement mon dos était verrouillé. J'ai l'impression d'être centenaire.
Je ne sais plus quel thérapeute consulter. Cela m'a déjà couté tellement d'argent... Et ça a un tel impact sur mon moral...
En ce jour férié, je devais accompagner Chou dans une de ses sorties officielles. Il a un rôle important dans le monde associatif et participe donc régulièrement à des évènements au cours desquels il consolide des liens avec d'autres membres de la communauté dont il fait partie.
Si l'accompagner était agréable au début, cela me donnait un nouveau statut social, désormais, je n'y prends plus plaisir. Je n'aime pas mettre mon masque de compagne parfaite à l'attitude parfaite, au discourt parfait, à la tenue parfaite... J'ai le sentiment d'un costume trop petit et inconfortable. Je ne suis pas une mondaine. Je ne suis pas de celles qui sont capables de laisser les conflits à la maison pour préserver la réputation de leur homme.
Plutôt que de le mettre mal à l'aise, je préfère être absente.
C'est parce que je n'avais pas envie de jouer à la 1ère dame que j'ai préféré rester à la maison en cette journée importante pour lui. Et franchement... Ça m'a fait du bien. J'ai dormi (beaucoup). Je me suis fait des soins du corps et des cheveux. J'ai mangé de la junk food faite maison. J'ai créé ce blog.
Il est parti à 9h du matin. Il est 22h et il n'est pas encore rentré.
Ses quelques SMS montraient qu'il était triste de mon absence. Il a tenté de m'inciter à le rejoindre pour prendre un verre avec quelques amis à lui que j'apprécie assez. Mais j'ai refusé. J'avais vraiment, impérieusement, besoin d'être seule.
J'avoue par contre que là... Je suis quand même inquiète qu'il ne soit pas encore rentré.
